Nous constations avec quelques riverains, peu enthousiastes, que la vie parisienne réservait encore des surprises et que la période estivale semblait propice à leur découverte. Pour les riverains de l'ex "petite ceinture", devenue "Coulée verte" par la magie du verbe et de la rhétorique politique, ces surprises prenaient même un tour aventureux, conformément au projet imaginé par leurs édiles municipaux.

Pendant deux mois nous avons du harceler la Mairie d'arrondissement, puis la préfecture. Leur rapportant de nouveaux témoignages des désordres aggravés par l'impotence coutumière des responsables ... pardon les "référents" comme on dit maintenant dans la novlangue administrative (il n'y a plus de responsables, par crainte de les voir devenir... coupables).

Courant septembre, les choses prirent une tournure assez spectaculaire pour que les pompiers fussent appelés et que Le Parisien "libéré" ( que nous avions alerté) s'en empara. Ce qui nous incita à alerter le Préfet, en lui faisant observer que "naguère" il était mis prestement un terme à ce genre de désordres par la puissance publique, dès qu'elle en était alertée par ses administrés...

Finalement, au lendemain de notre "saisine collective et citoyenne" du Préfet, l'affaire fut promptement traitée, avec une diligence inaccoutumée...

François Godard, un des actifs associatifs amoureux de la Petite Ceinture de Paris, était sur place et nous a aimablement transmis (voir ci-dessous) un édifiant petit reportage-enquête qu'il a réalisé sur cet épisode.

  

Un document d'investigation attentive et scrupuleuse, qui permet de bien informer le jugement des riverains et des habitants de Paris (et d'ailleurs) sur les impasses calamiteuses et les contradictions que doit affronter une classe dirigeante dont la politique sociale et urbaine est la cause première et qui en porte donc, collectivement... l'entière responsabilité.

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